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20 octobre 2012 20h30 - théâtre de Roanne - 20€ * |
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Bonga Angola - Une des plus grandes voix des musiques du monde Après sa participation au dernier album de Bernard Lavilliers, qui a obtenu une victoire de la Musique en 2011, le chanteur angolais Bonga est à nouveau sur la route pour fêter ses quarante ans de carrière. L’enfant des bidonvilles devenu le plus célèbre des artistes angolais reste fidèle à ses principes : résister à l’oppression, chanter l’unité africaine, et bien plus encore si affinités. Un accordéon au blues irradié, des percussions au groove chaloupé, une guitare au swing ensoleillé, et puis cette voix éraillée, gorgée de soul et imbibée de pleurs, dont le moindre accent, la plus brève accentuation, rappellent les racines de cet homme-là. Dès les premières notes, on le reconnaît. Bonga, toujours le même depuis le cultissime « Angola 72 », lui qui délivra une anthologique version de « Saudade », dès 1974. Bonga, un sacré musicien qu’on a toujours plaisir à retrouver, fidèle à ses textes doux-amers sur lesquels l’abîme de sa voix fait merveille, des histoires de mauvais maux qu’il fallait penser, de bleus à l’âme qu’il voulait panser. L’art de la suggestion, l’air de ne pas y toucher, cette fausse indolence qui rime avec vraie conscience, Bonga en maîtrise toutes les subtilités. Difficile de ne pas l’entendre, impossible d’y résister, tout comme les pieds sont irrémédiablement portés vers la piste quand l’instant d’après, il entame un semba, un brin de malice au creux des reins. "Quarante ans que cette voix séduit et étonne. Unique, abrasive et résistante à tout" LE MONDE
Photo : Pierre Chassagnon Photo : Puri Cleaut Photo : Pierre Chassagnon
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