20h30 - théâtre municipal de Roanne - 20€
Leyla McCalla - Blues Folk (USA)
Prix coup de cœur de l'académie Charles Cros En 2010, l'arrivée à la Nouvelle Orléans d'une jeune violoncelliste noire qui jouait des suites de Bach créa la sensation dans une ville qui, musicalement parlant, en avait pourtant vu d'autres. Leyla McCalla fut remarquée par Tim Duffy, fondateur de la Music Maker Relief Foundation. Il invita la jeune femme - avec l'approbation de Taj Mahal et des Carolina Chocolate Drops - à rejoindre son équipe.
Les CCD qui préparaient alors leur nouvel album "Leaving Eden" embauchèrent Leyla pour enregistrer avec eux à Nashville, puis pour tourner avec le groupe aux Etats-Unis et en Europe.
Elle lance sa carrière solo en 2013, et est vite reconnue comme une artiste incontournable de la musique folk américaine. Adoubée par Taj Mahal, "du classique au bluegrass, en passant par le folk, l’old-time, les musiques créole et cajun, la surprenante violoncelliste américaine d’origine haïtienne dépoussière l’image du cello en s’affranchissant des frontières… et de son archet", Leyla ne fait rien comme les autres.
Jazznews : Artiste inclassable, éclectique et surdouée, elle joue du violoncelle d'une façon très personnelle, en mode "picking", injecte sur son banjo une nouvelle vie à de vieilles chansons créoles et excelle à la guitare sur des blues à connotation mélancolique. Une splendeur.
Mondomix : 5/5. Comme une évidence de prime abord, elle y dévoile au fil des écoutes une musicalité éminemment complexe.
Piers Faccini - Folk song (Angleterre - Italie - France)
Anglo-italien installé dans les Cévennes, Piers Faccini, en écrivant son 7ème opus, « Between dogs and wolves », a réduit sa palette pour lui donner une unité de son. Pourtant des couleurs différentes, rappellent ses inspirateurs, parmi lesquels Bert Jansch et Nick Drake.
« Between Dogs and Wolves » est un genre de retour à la maison pour Faccini : « C'est comme quelqu'un qui, très jeune, a toujours été attiré par les musiques du monde et qui parti de chez lui fait un grand voyage et quand il revient, il se rend compte qu'il y avait déjà de la musique extraordinaire à la maison ».
Ce disque intime aura aussi été l'occasion pour Piers Faccini d'enregistrer ses premières compositions en français (« Reste la marée ») et en italien (« Il cammino »). L'immersion dans la créolité lors d'un voyage à La Réunion lui a permis d'assumer son propre métissage.
Sur scène, Piers Faccini garde l’intensité d’un duo livrant ses chansons dans leur état brut et épuré. Il tourne dans le monde accompagné par Simone Prattico, le batteur Italien.
Libération : « Quatrième disque de Piers Faccini, My Wilderness dessine, sous la rassurante étiquette « folk acoustique » qui colle à l’auteur, une géographie intime puisant sa richesse à une multitude de sources profondes »
Télérama : « Une voix d’une puissante douceur sur des mélodies tout en clair obscur, entre chien et loup. Jamais l’Anglo-Italien ne s’est fait plus intimiste. »
Le Point : « C’est un temps de grâce. Dix titres d’une douceur et d’une honnêteté absolues. »
Piers Faccini : chant, guitare, kora Simone Prattico : batterie, percussions
Photo : Alain Lachmann
Photo : Alain Lachmann
Photo : Alain Lachmann
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