Greg Brown

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Le grand père jouait du banjo, la mère de la guitare électrique. Quand au père, il était prêcheur Holy Roller au temple, section Hacklebarney. Tout cela dans l'Iowa, là où musique et religion sont aussi nécessaires à la vie quotidienne que pain et vin. Le songwriting aussi prolifique qu'épicé de Greg Brown repose donc largement sur une combinaison rare : esprit vagabond et indécrottable attachement aux racines familiales et campagnardes. A dix-huit ans, Greg se retrouve à New-York au milieu des folkeux du Village, et participe aux hootenannies (mythiques concentrations folk) du légendaire "Gerdes Folk City". Un an plus tard on le retrouve à Los Angeles, puis à Las Vegas où il écrit et compose anonymement pour Buck Ram, fondateur des Platters. Très vite lassé par ce travail de nègre, Greg fonde un premier combo avec lequel il tourne pendant quelques années, puis cesse toute activité afin de se marier et emménager... dans l'Iowa natal. Il retourne alors à la composition, cette fois-ci pour son propre compte, et remonte sur scène, principalement dans le Midwest. Les chansons de Greg Brown, outre leurs profondes racines folk sont imprégnées de blues, de rock, voire de jazz et de calypso. Mais elles se distinguent avant tout par la pertinence et la sensibilité de leurs textes. Le résultat n'ai pas passé inaperçu: WilDe Nelson, Carlos Santana et Michael Johnson se sont taillés des tubes en reprenant ses titres. Plus récemment, Shawn Colvin et Mary Chapin Carpenter ont repris avec un succès phénoménal son One Cool Remove. Dans le rang des fans, on retrouve des artistes comme Leonard Cohen, Emmylou Harris, Jennifer Warnes, Tommy Smothers, Bill Morissey, ainsi que des écrivains tels André Dubus, Garrison Keillor ou Stephen King.